Les mini-maisons sont présentées depuis quelques années comme une option originale et économique pour accéder au marché immobilier.
Au Québec, on récence déjà certains projets immobiliers qui leur sont entièrement dédiés.
Ces petits logements sont présentés comme une façon de vivre en harmonie avec la nature.
L’idée reste toutefois plus difficile à concrétiser au Québec
Réglementation à adapter
La réglementation municipale est souvent un obstacle pour ceux qui veulent réaliser ce type projet. En effet, beaucoup de municipalités sont en réflexion, entre autres sur le fait que ces maisons sont plus petites, valent moins cher et rapportent moins d’impôt foncier.
De plus, au Québec, le Code de la construction impose des superficies intérieures minimales difficiles à respecter dans le cas d’une maison d’à peine 28 mètres carrés par exemple.
Certains pensent que la province et les municipalités gagneraient à adapter leur réglementation pour permettre les mini-maisons de « fond de cour », comme cela se fait à Vancouver et en Ontario.
Selon eux, cette option est plus intéressante qu’un logement de sous-sol pour des arrangements intergénérationnels avec des parents retraités, par exemple, sans les petites fenêtres et l’humidité d’un logement de sous-sol.
Plusieurs municipalités adaptent leur réglementation pour accueillir ces mini-maisons. C’est le cas par exemple à Gatineau et à Trois-Rivières.
Un coût élevé
Autre frein au développement des minimaisons au Québec. Le coût s’avère souvent élevé.
Un jumelé ou même des maisons unifamiliales peuvent être le même prix que les mini-maisons.
Le prix d’une mini-maison neuve, selon les matériaux et la dimension, peut varier de 100 000 $ à 160 000 $ pour une superficie varie de 300 à 800 pieds carrés.
Les projets concrets
Malgré ces obstacles et notre hiver rigoureux, le concept semble s’adapter à la réalité québécoise.
Le Petit Quartier se prévaut d’être le premier développement urbain de mini-maisons au Canada. Cette coopérative de 73 propriétaires comporte un bâtiment qui appartient à tous pour compenser la perte d’espace habitable en hiver.
Cela veut donc dire que chacun des propriétaires gère sa propre minimaison, mais a aussi son mot à dire sur la gestion du parc immobilier, sur son entretien et son développement ; le tout selon les règles qui sont inscrites dans la déclaration de copropriété.
Selon le gestionnaire du projet, l’idée serait de faciliter l’accès à la propriété et de créer une communauté au sein de laquelle les valeurs de démocratie, d’entraide, d’équité, d’égalité, d’autonomie, de solidarité et de responsabilisation sont mises de l’avant.
Le constructeur de maisons usinées Maisons Confort Design est derrière de nombreux projets de mini ou de micro-maisons, dont celui de Domaine Nature sur le lac à Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson.
Situé sur un terrain de 13 millions de pieds carrés en plein cœur des Laurentides, ce projet de micro-maisons comprend une vue sur le lac Marier et l’accès à une plage privée. À ce jour, une dizaine de micro-maisons ont déjà été installées sur le site et plus d’une vingtaine ont été prévendues, et seront donc construites prochainement. Au total, c’est 200 habitations qu’on veut construire d’ici 2022.
Quant au constructeur Construction Richard Chabot, celui-ci propose Espace Pur, un nouveau quartier de Sainte-Brigitte-de-Laval entièrement réservé aux mini-maisons.
Huit modèles de mini-maisons sont proposés aux acheteurs. Il ne reste que 12 terrains sur 36!
Plus écologique ?
Comme elle requière moins de matériaux et d’énergie, on peut se dire que la mini-maison est plus écologique qu’une résidence standard.
Oui et non. L’utilisation d’un condominium ou d’un appartement l’est bien plus, car ils permettent à leurs occupants de partager plusieurs espaces communs de même que la chaleur.
De plus, la performance écoénergétique de la mini-maison variera aussi selon les matériaux et les technologies utilisées.
La clientèle
Les minimaisons sont perçues comme une alternative à la flambée des prix sur les marchés immobiliers dans les grands centres urbains.
La clientèle grandissante des 50 à 75 ans cherche définitivement à réduire leur investissement en habitation afin de profiter davantage de la vie et de maximiser leurs dollars-loisirs.
La minimaison attire donc autant les familles que les retraités.
Certains adeptes misent également sur un mode de vie plus simple et une optimisation de l’espace.
Ils souhaitent intégrer une communauté au sein de laquelle ils espèrent retrouver les valeurs de démocratie, d’entraide, d’équité, d’égalité, d’autonomie, de solidarité et de responsabilisation
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